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Elections législatives en Pologne : l'opposition centriste pro-européenne menée par Donald Tusk

Selon les sondages de sortie des urnes, la coalition remporte 248 sièges sur 460, contre 212 sièges pour le PiS et la Confédération réunis.


Elections législatives en Pologne : l'opposition centriste pro-européenne menée par Donald Tusk
Elections législatives en Pologne : l'opposition centriste pro-européenne menée par Donald Tusk

Si ces résultats se confirment, ces élections mettront fin aux huit ans du gouvernement du parti Droit et justice (PiS) de Jaroslaw Kaczynski. Selon les sondages sortis des urnes, l'opposition centriste pro-européenne a remporté les élections législatives en Pologne, dimanche 15 octobre. Les trois formations d'opposition, la Coalition civique (KO), les chrétiens-démocrates de la Troisième voie et la Gauche, ont remporté ensemble 248 sièges de 460 députés, contre 212 sièges pour le PiS et la Confédération (extrême droite) réunis.


Donald Tusk, à la tête de la coalition, a lui-même revendiqué la victoire. "La Pologne a gagné, la démocratie a gagné, nous les avons chassés du pouvoir (...) c'est la fin de cette mauvaise période, c'est la fin du règne du PiS", a-t-il déclaré, immédiatement après la publication des sondages. Agé de 66 ans, il a été Premier ministre polonais entre 2007 et 2014 et président du Conseil européen entre 2014 et 2019.


Il a promis de rétablir de bonnes relations avec l'Union européenne et de débloquer les fonds européens gelés par Bruxelles en raison des différends survenus au cours des deux mandats du gouvernement PiS. Il s'est aussi engagé à libéraliser le droit à l'avortement, un point de désaccord majeur avec le gouvernement PiS qui a mis l'accent sur les valeurs catholiques.


Un taux de participation record


De son côté, le chef du PiS, Jaroslaw Kaczynski, a salué le succès relatif de son mouvement qui disposera de 200 sièges parlementaires, mais sans majorité permettant de former un gouvernement. "Que nous soyons au pouvoir ou dans l'opposition, (...) nous ne permettrons pas que la Pologne soit trahie", a-t-il toutefois déclaré.


Selon Stanislaw Mocek, politologue et président de l'université Collegium Civitas, il y a maintenant "une chance pour qu'un gouvernement d'opposition émerge". "Je pense que c'est en fait la fin du gouvernement PiS (...) C'est une chance pour nous de reconstruire notre position, avant tout en Europe". Le taux de participation a été élevé, le sondage de sortie des urnes l'estimant à 72,9%, un record depuis la chute du communisme en 1989.



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