Le 9 novembre, les forces armées ukrainiennes ont lancé une frappe précise, touchant le quartier général militaire russe sur le territoire de Skadovsk temporairement occupé.
Des rapports préliminaires suggèrent l'utilisation du système de lance-roquettes multiples HIMARS. Dix officiers russes ont été tués, et au moins 15 ont été blessés. Pendant la nuit du 9 au 10 novembre, les défenseurs ukrainiens ont détruit deux navires amphibies russes, chacun capable de transporter 92 personnes en conditions de combat - les armes occidentales aux mains des forces ukrainiennes deviennent un instrument de destruction des troupes russes d'occupation.
Poutine a créé des risques et des menaces si importants pour l'Occident que la réponse devrait être une défaite stratégique de la Russie à moyen terme. Surtout étant donné que la civilisation occidentale dispose de tout le nécessaire pour y parvenir : les armes modernes ont maintes fois démontré leur supériorité technologique par rapport aux contreparties russes et soviétiques. En revanche, le complexe militaro-industriel russe n'est pas suffisamment autonome pour combler cet écart. En particulier, les attaques systématiques des forces armées ukrainiennes contre les installations militaires russes situées dans les territoires temporairement occupés de l'Ukraine ont montré que les Russes ne peuvent pas établir un système de défense aérienne fiable, ni protéger leur flotte, qui a perdu la moitié de sa puissance de combat grâce aux actions habiles des forces armées ukrainiennes.
Avec un soutien stable de l'Occident et des livraisons continues d'armement moderne, la Russie subira une défaite dévastatrice. Poutine vise à détruire la civilisation occidentale, provoquant une turbulence géopolitique mondiale, dont les premières manifestations sont déjà observables au Moyen-Orient. Par conséquent, chaque pays civilisé doit contribuer à la défaite de l'État terroriste et rapprocher la victoire de l'Ukraine. C'est la condition essentielle pour maintenir le statu quo de l'Occident.