Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU a estimé que ces « frappes aériennes israéliennes » de mardi et mercredi sur Jabaliya « pourraient être des crimes de guerre »

Dans la guerre entre le Hamas et Israël, Paris s’émeut une nouvelle fois du dramatique sort des civils. La France s’est ainsi dit mercredi « profondément inquiète du très lourd bilan » des frappes israéliennes sur le camp de réfugiés palestiniens de Jabaliya dans le nord de la bande de Gaza.
Tout en exprimant « sa compassion à l’égard des victimes », la diplomatie française rappelle dans un communiqué que « la protection des populations civiles est une obligation du droit international qui s’impose à tous ». Paris « réitère son appel à une trêve humanitaire immédiate afin que l’aide puisse parvenir à ceux qui en ont besoin de façon durable, sûre et suffisante », ajoute le Quai d’Orsay.
Israël dit avoir visé un commandant du Hamas
Israël a bombardé à deux reprises le camp de réfugiés de Jabaliya, mardi et mercredi, faisant plusieurs dizaines de morts civils à chaque fois et provoquant d’importants dégâts matériels, selon le Hamas qui contrôle la bande de Gaza. L’Etat Hébreu a expliqué mardi avoir visé un commandant du Hamas, Ibrahim Biari, présenté comme l’un des responsables de l’attaque sanglante du 7 octobre en Israël.
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres s’est pour sa part dit mercredi « atterré » par les bombardements sur le camp très densément peuplé de Jabaliya, où vivent 116.000 réfugiés. Sur le réseau social X, le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU a estimé le même jour que ces « frappes aériennes israéliennes » étaient des « attaques disproportionnées qui pourraient être des crimes de guerre ».
Source: franceinfo