Selon le président russe, 270 000 Russes ont rejoint l'armée ces six derniers mois, s'ajoutant aux 300 000 déjà mobilisés.

Le président russe, Vladimir Poutine, s'est félicité, mardi 12 septembre, du fait que 270 000 Russes ont volontairement rejoint "ces six-sept derniers mois" les rangs de l'armée ou des volontaires combattant en Ukraine, en plus des 300 000 soldats déjà mobilisés l'an passé. Cette campagne de recrutement et cette mobilisation ont été lancées après que l'armée russe a dû battre en retraite au printemps 2022. Depuis, ce sont donc plus d'un demi-million de Russes qui ont rejoint les forces russes pour combattre en Ukraine, s'est félicité le Kremlin. Suivez notre direct.
La livraison de F-16 ne fera que "prolonger le conflit", affirme Vladimir Poutine.
"Ils vont livrer des F-16. Cela va-t-il changer quelque chose ? Je ne le pense pas", a-t-il déclaré lors d'un forum économique à Vladivostok, dans l'Extrême-Orient russe. Depuis le début de l'offensive russe, ces avions de combat occupent une place de choix dans la liste des demandes des autorités ukrainiennes à leurs alliés. Ils sont censés renforcer de façon décisive l'armée ukrainienne dans sa contre-offensive, face aux lignes de défense russes.
Kim Jong-un est en Russie, où il doit rencontrer Vladimir Poutine.
Le dirigeant nord-coréen, parti dimanche de Pyongyang à bord d'un train blindé, est arrivé en Russie mardi. Il doit parler de "sujets sensibles" avec le président russe dans les jours à venir, quelque part sur la côte pacifique russe, selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par l'agence russe Ria Novosti. Washington craint que Moscou s'approvisionne en armes auprès de la Corée du Nord pour ses opérations militaires en Ukraine. Kim Jong-un a fait part à plusieurs reprises de son soutien à la Russie dans le conflit en Ukraine.
La Russie contrainte de "quémander" l'aide nord-coréenne, selon Washington.
La diplomatie américaine a commenté la rencontre entre les deux dirigeants. "Avoir à traverser tout son pays pour rencontrer un paria de la scène internationale" revient "à quémander de l'aide", a jugé lundi Matthew Miller, porte-parole du département d'Etat américain.
Source: Franceinfo