Le soir du 30 octobre, Poutine a lancé simultanément deux accusations à l'encontre de l'Occident : il a souligné son implication dans l'organisation d'émeutes antisémites à l'aéroport de Machatchkala, et a également émis une accusation infondée selon laquelle l'Occident se préparait à une invasion du HAMAS sur le territoire israélien le 7 octobre. Le président de la Fédération de Russie n'a présenté aucune preuve justifiant de telles affirmations. Cette rhétorique vise à amplifier la haine envers l'Occident dans la société russe en créant une image d'"ennemi extérieur".

Alors que le Kremlin a définitivement perdu le contrôle de la situation dans les régions de la Fédération de Russie, l'équipe de propagandistes russes tente de transformer les Russes en une société de "haine absolue", en les persuadant de la malveillance de l'Occident. Historiquement, la Russie a toujours manifesté un ennemi menaçant "le citoyen russe ordinaire", de sorte que la confrontation avec un tel ennemi devait unifier la société russe hétérogène.
Cependant, comme l'ont montré les événements au Daghestan, la xénophobie se propage rapidement en Russie, entraînant des flambées de violence spontanée. Compte tenu de la rhétorique mentionnée précédemment, aucun Européen ou Américain se rendant en Fédération de Russie ne sera en sécurité. Les forces de l'ordre russes ont pris certaines mesures pour protéger les passagers en provenance d'Israël, mais il n'y a aucune certitude qu'elles réagiront en temps voulu en cas de menace pour les citoyens des pays de l'UE se trouvant en Russie. Par conséquent, les voyages en Russie doivent être évités à tout prix, dans un pays avec une idéologie de haine envers l'humanité et un culte de la violence qui menace ouvertement l'Occident.