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STADES, INFRASTRUCTURES, BUDGET, TRANSPORT… OÙ EN EST-ON À UN AN DES JEUX OLYMPIQUES ?

À un an jour pour jour des Jeux olympiques de Paris (26 juillet-11 août 2024), la préparation de cet événement planétaire bat son plein. Stades et infrastructures, budget, transport… RMC Sport fait le point sur tout ce qu’il faut savoir concernant la préparation de cet évènement hors norme.



Les stades et les infrastructures


Alors qu'une large majorité des infrastructures utilisées pour ces Jeux olympiques de Paris 2024 étaient déjà existantes (Stade de France, Bercy, Roland-Garros, Défense Arena…), une poignée d’équipements devaient tout de même sortir de terre. Avec deux constructions d’envergure: l’Arena Porte de la Chapelle (badminton, gymnastique rythmique) et le Centre aquatique de Saint-Denis (natation artistique, plongeon, water-polo).


Initialement livrée en septembre 2023, l’Arena Porte de la Chapelle (8.000 places) doit finalement être prête en janvier 2024. L’inauguration de cette toute nouvelle enceinte, qui prendra le nom d’Adidas Arena, est prévue le 11 février 2024. Le Paris Basket, pensionnaire de Betclic Elite, y disputera ses matchs à domicile sur la deuxième partie de saison 2023-2024.


Situés en face du Stade de France, le Centre aquatique olympique (CAO) et son impressionnante charpente en bois doivent de leur côté être opérationnels en avril 2024. Redimensionné pour faire face au risque de dérive budgétaire, le bâtiment est l’ouvrage le plus cher des Jeux (174 millions d’euros). Les 3.000 sièges en plastique recyclé seront posés dans les tribunes d’ici la fin de l’été.


Le futur centre aquatique olympique pour les JO de Paris 2024 © Paris 2024
Le futur centre aquatique olympique pour les JO de Paris 2024 © Paris 2024

Le futur centre aquatique olympique pour les JO de Paris 2024 © Paris 2024
Le futur centre aquatique olympique pour les JO de Paris 2024 © Paris 2024

S’il n’accueillera pas de compétition, le village olympique est l’un des autres gros chantiers engagés pour les Jeux. Situé en Seine-Saint-Denis, à cheval sur les communes de Saint-Denis, l’Ile Saint-Denis et Saint-Ouen, le village olympique sera le centre névralgique de la compétition pour 14.000 athlètes puis 9.000 para-athlètes. Débutés au deuxième trimestre 2021, les travaux doivent se terminer dans les mois à venir. La quasi-totalité des livraisons doivent avoir lieu entre octobre et décembre. Le village des médias, lui aussi situé en Seine-Saint-Denis (entre Dugny, Le Bourget et la Courneuve), doit quant à lui être prêt en avril 2024.


Le budget


Le budget du Comité d'organisation des JO (Cojo) a déjà été réévalué à plusieurs reprises, passant de 3,3 milliards d'euros lors de la candidature à 4,380 milliards d'euros en décembre dernier. Selon les explications à l’AFP de Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes, cette différence s'explique pour les deux tiers par "une sous-estimation du budget de candidature" qui "n'était tout simplement pas réaliste" et "n'avait pas pris suffisamment en considération la complexité du cahier des charges du CIO". L'inflation a également ajouté 195 millions d’euros au budget.


Attendue depuis des mois, l'annonce lundi de la signature du numéro un du luxe LVMH au rang des grands sponsors des JO de Paris soulage tout le monde et permet de quasiment boucler le budget. Sans LVMH, qui contribue à hauteur de 150 millions d'euros selon une source proche du dossier à l’AFP, le Cojo avait déjà réuni un milliard d'euros sur les 1,24 milliard d'euros qu'il doit collecter.


Le succès de la billetterie est également un point positif pour l’organisation des JO concernant le budget. Bien que critiquée par certains en raison du prix des places, jugé trop élevé, la billetterie représente un tiers du budget des Jeux, les deux autres tiers venant du CIO et des partenaires privés. "Les tarifs les plus élevés sont très élevés, pas plus que dans les éditions précédentes de Jeux mais très élevés. Pourquoi ? S’il y a des personnes qui ont la capacité financière de payer ces tarifs, c’est bon pour les recettes billetterie qui permettent d’éviter qu’il y ait un impôt JO et un déséquilibre dans les finances du comité d’organisation", confiait Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports, à RMC Sport début juin.


Les transports


Une véritable course contre-la-montre. La ligne 14 du métro parisien, rebaptisée ligne olympique, doit être prolongée à ses deux extrémités afin de relier l’aéroport d’Orly (sud de Paris) au village olympique (en Seine-Saint-Denis, au nord de Paris) en 40 minutes chrono. 14 kilomètres de tunnels ont dû être construits. Le chantier devrait être terminé in-extremis. Selon le président de la RATP et ex-Premier ministre Jean Castex, tout sera prêt pour juin 2024, quelques semaines seulement avant le coup d’envoi des JO. En revanche, la liaison ferroviaire CDG Express entre Roissy et Paris ne sera pas prête, laissant le critiqué RER B comme alternative.


Globalement, la question des transports est primordiale tant le défi est colossal. Sept millions de personnes devront être transportées pendant les deux semaines des JO et trois millions pendant les paralympiques (28 août-8 septembre). Tous ces spectateurs se concentreront sur 25 sites, provoquant de multiples pics que les transports n'ont pas l'habitude de gérer. Un trafic démentiel s’annonce dans certains lieux, comme au Stade de France, où 1.000 personnes devraient arriver par minute... pendant plusieurs heures.


Ile-de-France Mobilités (IDFM), l'autorité organisatrice des transports, a voté ce mardi une augmentation de l'offre de transports de 15% sur la période de l’évènement, soit un niveau de service équivalent à celui hors vacances scolaires. L’un des gros enjeux sera également de convaincre conducteurs, agents de station et ouvriers de maintenance de décaler leurs vacances pour rester à leurs postes au coeur de l'été.


source: BFMTV

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